Le
funky groove qui vient du froid !!! |
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NICOLE
WILLIS Originaire de Brooklyn, Nicole Willis grandit dans une famille de « Hippies afro-américains » selon ses propres termes. A 19 ans, la jeune apprentie chanteuse, loin de son style actuel, fait dans le jazz, la bossa matinée de drum-machine et d’électro. Un peu plus tard, en 1989, elle rejoint le groupe qui la fera connaître : The Repercussions. Au début des années 90, le groupe signe chez Warner et publient 2 albums (Promise me Nothing et Earth and Heaven en 1995) puis un autre au Japon (Charmed Life). L’histoire dure jusqu’en 1997. Moment privilégié dans cette aventure éphémère, le groupe de Nicole Willis joue sur un album dédié à Curtis Mayfield. « Nous avons choisi le titre « Let’s do it again », un extrait d’une bande originale qu’il avait composée. C’était un duo. Je n’ai pas enregistré avec lui. Chacun a fait sa partie séparément, mais j’ai eu la chance de le voir au moment du tournage de la vidéo. » |
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Curtis
Mayfield, Madrill, Rotary Connection : autant de noms familiers pour
la
jeune chanteuse, élevée dans un univers de soul de jazz et de
folk.
En solo, Nicole Willis se lance en 2000, après son arrivée en Europe,
avec un
premier album Soul Makeover, produit par son mari Jimi Tenor. Un deuxième
Be It
sortira en 2004. |
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Passée par Londres,
puis Barcelone, avant d’arriver en Finlande, la chanteuse reste
ancrée dans une soul sautillante, plus typée « northern
soul » encore depuis sa rencontre avec The Soul Investigators,
un backing band finnois fan de vieux son, de Stax et de Motown. Keep Reachin’ Up, le dernier CD de Nicole Willis en compagnie de ses acolytes nordiques, entraîne dans son sillage un jeune public qui n’a pas connu les groupes de cette période et qui ne se préoccupe pas de savoir si les chanteuses des JB’s encore en exercice ou d’autres grandes voix soul sont plus légitimes et mieux armées pour être les vraies portes paroles de cet héritage. Nicole Willis elle, se dit prête à continuer dans cette voie, tant que le plaisir la guide. Extrait de l’article de Romain Grosman paru dans Vibrations |
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